A propos

L’association France AVC 35 est l’antenne départementale de l’Ille-et-Vilaine de la Fédération Nationale France AVC. Elle regroupe des hommes et des femmes unis pour un même combat: l’aide aux victimes d’AVC-AIT, à leurs aidants, à leurs proches, aux soignants.

 

L’AVC est la première cause de handicap physique de l’adulte en France. Les AVC sont souvent responsables de séquelles lourdes, l’accident pouvant toucher des grandes fonctions neurologiques, telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie), la vision, ce qui entraîne de nombreuses difficultés de réinsertion.

France AVC 35
Contacts

France AVC 35 à Rennes :
Maison Associative de la Santé (MAS) - Espace Olivier Sabouraud, 

7 rue de Normandie 35000 RENNES,  

06 95 25 10 71

Courriel : associationfranceavc35@gmail.com

 

© Association France AVC 35

Conditions Générales d'Utilisation

Mentions légales 

Aidant.e.s

L’aidant,souvent le conjoint, joue un rôle primordial dans la prise en charge à domicile du rescapé.

Il/elle s’occupe des soins personnels, l’aide à conserver sa dignité et son estime de soi, veille à son confort et sa sécurité.

Il/elle l’encourage à devenir aussi autonome que possible dans tous les actes du quotidien.

Ces hommes et ces femmes le plus souvent silencieux, discrets et dévoués ont aussi parfois besoin d’aide, d’écoute, de soutien.
A commencer par ceux de la personne aidée chaque fois que possible, et celui de quelques proches.

Plusieurs dispositifs sont proposés pour leur apporter une aide financière, un soutien psychologique, rompre l’isolement, accueillir l’aidé pour quelques jours de répit, etc.

Le Collectif Je t’Aide renouvelle la série de 6 conférences en ligne « Solutions Aidant·es » !

Rendez-vous en ligne chaque mois pour un évènement thématique sur vos droits et solutions,de mai 2023 à janvier 2024 !

A consulter aussi, un très bon guide-ressources, fruit d’un groupe de travail mené conjointement par le CLIC Haute Bretagne, la filière gériatrique et de nombreux acteurs du territoire.

Également, voir le café des Aidant.e.s organisé par le CLIC Alli’âges.

Paroles d'aidant.e.s

Contribuez ! Votre expérience est une expertise qui intéresse d’autres AVCistes, aidants, soignants
Envoyez nous une contribution sur notre mail :
associationfranceavc35@gmail.com
Dans les 2 semaines, nous devrions avoir mis votre contribution en ligne.

  • Précisez nous s'il vous plait :
    Votre texte, long, ou court: Quelques lignes suffisent souvent à dépanner un AVCiste, un aidant, un soignant
  • La page où le mettre à priori. C’est essentiel que votre info soit à la bonne page.
  • Joignez-y si vous voulez : une image, un lien vers une ressource qui vous a été utile.

Aidants – national

Les aides aux aidants

Des aides, souvent financières, sont disponibles. Leur objectif est de donner accès à des soins ou des services qui permettront à l’aidant de souffler. Elles sont coordonnées par plusieurs structures.

> Les Centres locaux d’information et de coordination (Clic). Destinés aux personnes âgées, ils fournissent des informations sur les aides disponibles, sur la façon de mettre en place un maintien à domicile ou d’adapter le logement au vieillissement. Dans certains cas, ils peuvent participer à l’élaboration et au suivi du plan d’aide individuel.
> Les Centres communaux d’action sociale (CCAS). Ils coordonnent l’accès aux aides sociales départementales et accompagnent les démarches d’attribution de ces aides (comme l’allocation personnalisée d’autonomie ou Apa). S’il existe des aides au niveau de la commune, ils évaluent la possibilité de les recevoir.
> Les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Elles examinent les besoins des personnes présentant un handicap moteur ou mental et attribuent les aides appropriées (comme la prestation de compensation du handicap). 
Mais en réalité, selon notre enquête lecteurs, peu d’entre vous contactent ces structures : 19 % ont sollicité une MDPH, 16 % une association d’aidants et 12 % un Clic. Le plus souvent, c’est par manque d’information. Les professionnels de santé, souvent premiers interlocuteurs de l’aidant, sont peu formés en la matière et ont rarement connaissance de l’ensemble des aides et des structures existantes. À cela s’ajoute la difficulté d’effectuer les démarches. « Se faire aider est un parcours du combattant et je n’ai pas de temps pour cela », peste un lecteur. Il n’est pas le seul à se plaindre des dossiers compliqués à remplir, des délais d’attente trop longs et du nombre de démarches à faire selon le département. « Les aides ne sont pas centralisées. Après 3 ans, j’en découvre encore ! », s’étonne un autre lecteur. Certains évoquent même un « labyrinthe administratif ».


Les aides destinées aux aidants

> Le congé de proche aidant est à solliciter auprès de l’employeur. Entré en vigueur en octobre 2020, il permet d’indemniser un aidant s’il prend un congé pour s’occuper d’un proche. L’allocation est versée par la Caf ou la MSA (Mutualité sociale agricole). D’une durée maximale de 3 mois, il peut être renouvelé sans dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière de l’aidant. Les associations saluent le geste, mais déplorent le faible montant de l’indemnité (de 43 à 52 € par jour) et sa durée trop courte (3 mois maximum). « On craint que, d’ici 2 ou 3 ans, un rapport affirme qu’il n’est pas efficace et qu’il disparaisse, explique Olivier Morice. Aujourd’hui, beaucoup d’aidants se font prescrire un arrêt maladie, mieux payé et plus long. »
> Le congé de solidarité familiale se demande auprès de l’employeur, 15 jours avant son début). Il permet de s’absenter 3 mois pour assister un proche (parent, enfant, fratrie) en phase terminale, mais l’aidant n’est indemnisé que si la personne aidée reste à domicile.
> Le salariat peut être proposé à l’aidant par le proche aidé, sauf s’il s’agit de son époux(se) ou de son (sa) concubin(e). Il suffit d’en faire la déclaration auprès de la MDPH et d’établir un contrat de travail sur le site du Cesu (cesu.urssaf.fr).
Les aides pour les proches aidés

> L’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) se demande auprès d’un CCAS. Elle finance les soins nécessaires au maintien à domicile ou les frais d’un Ehpad. Le montant de l’Apa est fixé selon les ressources et les besoins de la personne âgée, et comprend une participation financière du bénéficiaire.
> Le droit au répit peut être délivré aux bénéficiaires de l’Apa souffrant d’une forte perte d’autonomie si l’Apa a déjà été dépensée. D’un montant de 500 €, il finance le séjour temporaire de la personne aidée dans une structure adaptée ou en accueil familial ou encore dans un relais à domicile.
> Les aides ménagères sont à demander auprès d’un CCAS. Elles peuvent être accordées, sous conditions de ressources, aux personnes âgées ne pouvant pas recevoir l’Apa. 
> La prestation de compensation du handicap est attribuée par la MDPH, sous conditions de perte d’autonomie, d’âge (moins de 60 ans), de ressources et de résidence. Elle complète en partie les dépenses liées à la perte d’autonomie et les aides nécessaires.
> Les aides des caisses de retraite dépendent de chaque organisme. Elles complètent les aides départementales et varient selon les besoins, évalués au domicile par la caisse concernée.

> Plusieurs mutuelles proposent des services aux aidants: prise en charge temporaire, soutien psychologique, formations, coaching, bilan de situation avec un spécialiste…

 

Du fait de cette complexité, bien des aides ne sont pas sollicitées ou pas exploitées pleinement. Par exemple, 47 % des bénéficiaires de l’Apa ne dépensent pas la totalité des aides prévues.

Source: 2020 D'après un article ufc que choisir et complété par nos soins.